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Alex De Angelis a pu rouler au guidon de l'Aprilia RSV4 RF ce jeudi durant l'après-midi lors du deuxième jour de test sur le tracé du MotorLand Aragon organisé par la firme italienne. Le pilote de Saint-Marin a pu évaluer sa condition physique pour la première fois après sa terrible chute survenue lors du Grand Prix du Japon en octobre dernier. 

 

Les conditions météorologiques du tracé, particulièrement difficiles en raison de la pluie qui s'est abattue en première partie de journée, se sont améliorées l'après-midi et De Angelis a pu prendre la piste séchante pour boucler quelques tours sur les pneus pluie Pirelli qu'il ne connaissait pas, mais qui lui ont offert de bonnes sensations. 

 

Ensuite, sur une piste de plus en plus sèche, le Saint-Marinais a pu réaliser dix autres tours sur pneus slicks, signant son meilleur temps durant son dernier tour. En tenant compte des conditions difficiles, le pilote de l'équipe Ioda Racing en est sorti satisfait de cet essai. 

 

"Aprilia m'a donné l'opportunité d'essayer la moto et j'ai immédiatement accepté. Pour moi, c'était important de sortir en piste après quatre mois de convalescence," explique De Angelis à WorldSBK.com. "Au sujet de ma condition physique, je ne peux en dire que très peu, car je n'ai réalisé qu'une trentaine de tours en deux jours. Cependant, il était important de se dérouiller un peu."

 

"Aujourd'hui, dans la dernière heure sur une piste plus sèche, j'ai pu au moins utiliser les pneus slicks et boucler dix tours consécutifs sans m'arrêter. Je me rendrai en Australie l'esprit tranquille avec l'idée que nous pouvons effectuer un week-end normal. Pour rouler, je ne devrais pas avoir de problème. Nous verrons la façon dont mes performances handicapées en raison du problème que j'ai au bras et si je peux être compétitif du début à la fin," détaille le pilote Aprilia. 

 

Sur sa première expérience avec les pneus Pirelli, De Angelis explique, "Mon ressenti est très positif. C'est un pneu qui bouge un peu plus qu'en MotoGP et donc vous vous sentez immédiatement bien, car il vous fait comprendre les limites de la moto. Comme je l'ai dit, je me rendrai en Australie avec l'esprit tranquille après ce test. Le seul regret est celui de ne pas avoir participé aux tests pour arriver vraiment compétitifs. Nous savons que le week-end australien se déroulera comme un test, de même en Thaïlande où je ne connais pas le tracé. Je pense que notre Championnat commencera en Aragon, un circuit que je connais et sur lequel j'ai une expérience. Je pense que je pourrai vraiment commencer à forcer."